Le TOP : Quarante dirigeants des plus grandes
entreprises françaises à l’écoute des PME

À l’initiative de l’Association françaises des entreprises privées, Afep, et de son président, Laurent Burelle, quatre cents patrons de PME se sont rassemblés samedi matin 10 février, à Paris, pour rencontrer en tête à tête, quarante dirigeants des plus grandes entreprises françaises, lors du Top, premier grand rendez-vous d’échanges entre dirigeants de grandes entreprises et de PME.

Chacun des quatre cents chefs d’entreprise a pu dialoguer durant sept minutes, selon la formule du “speed dating”, avec deux ou trois grands dirigeants. Plus de huit cents rendez-vous ont ainsi été organisés durant la matinée dans un esprit d’entière solidarité, dans le but de renforcer les liens entre les grandes entreprises et les PME et ETI. Une initiative conforme à la mission de l’Afep qui, depuis sa fondation en 1982, contribue à l’émergence d’un environnement favorable à la prospérité des entreprises et au développement des territoires.

Selon Laurent Burelle, « les grands groupes français sont extrêmement performants : parmi les cinquante premières entreprises européennes, on compte dix-huit françaises et seize allemandes. Ces groupes ont bâti leur succès sur leur compétitivité, leurs investissements, leur capacité d’innovation. Le Top consiste, de la part de leurs dirigeants, à donner de leur temps aux PME, pour les faire profiter de ces savoir-faire ».

Au cours de cette matinée, le Top s’est focalisé sur des questions extrêmement pratiques. Chaque chef d’entreprise a pu soumettre à son interlocuteur, accompagné d’un ou deux responsables de son groupe, ses préoccupations, qu’il s’agisse d’exportation, d’investissement, d’innovation, de robotisation, de logistique, ou autre.

Si la plupart des PME ont d’ores et déjà pu trouver des réponses concrètes à leurs questions, les autres bénéficieront d’un suivi ou d’un accompagnement par une personne référente auprès du grand groupe.

Le succès du premier Top, dont le bilan sera établi, devrait permettre de le renouveler dès 2019 et d’envisager sa pérennisation.